Historique

Livres anciens où il est écrit «Histoire de la coopérative»

Démarches de Coop ASSIST

 
Bannière 2016, l'étape des recherches

 

Septembre

  • Jonathan découvre des textes sur la vie autonome et l’assistance personnelle. Il se rend compte que dans plusieurs endroits dans le monde et au Canada des personnes en situation de handicap se sont prises en main et ont proposé et obtenu de nouveaux programmes gouvernementaux pour combler leurs besoins d’assistance personnelle.

Octobre

    • Grâce aux médias sociaux, Jonathan rencontre plusieurs autres personnes en situation de handicap au Québec qui sont dans la même situation que lui ou qui vivent des situations difficiles à domicile dû au manque de soutien.

Décembre

  • Jonathan fait des recherches sur le fonctionnement du système de soutien à domicile du Québec et les problèmes auxquels les personnes handicapées font face. Il tente d’élaborer une solution avec le système déjà en place (CLSC/Chèque Emploi-Service), mais de gros problèmes persistent: le système est inéquitable, décentralisé, fragmenté et sous-financé. Le système est basé sur le modèle médical du handicap et n’est pas conçu pour la participation sociale des personnes en situation de handicap.
  • Il se tourne alors vers un nouveau modèle: la création d’un nouveau programme provincial d’Assistance Personnelle Autodirigé basé sur les principes de la vie autonome. Aussi, il est d’avis que le modèle coopératif pourrait fonctionner au Québec. Il vise ainsi la création d’une coopérative par et pour les personnes handicapées qui serait porteuse d’un projet pilote et agirait en tant que fournisseur de service d’assistance personnelle.

 

Bannière 2017, l'étape des rencontres

Janvier

  • La mère de Jonathan est impliquée dans un projet de résidence pour les personnes atteintes de dystrophie musculaire dans la région de Québec.

  • Jonathan commence à examiner le projet de résidence. Il se rend compte rapidement que ça ne correspond nullement à ses besoins. Il veut être libre de faire ses propres choix de vie sans restrictions. Il abandonne le projet et se concentre sur le développement d’une alternative qui respecte les droits de la personne.

Février

  • Jonathan communique avec Adolf Ratzka du Independent Living Institute en Suède. Adolf est l’un des instigateurs d’une vaste réforme pour les services et droits des personnes handicapées en Suède dans les années 80-90s. Tout comme Jonathan, Adolf a déjà été contraint de vivre en institution et il a aussi besoin d’assistance 24h/24. Cette rencontre marque un point tournant: maintenant, tout est possible.

Mars

  • Jonathan fait la connaissance de Marie-Claude Lépine. Elle aussi a déjà vécu en institution (CHSLD) et a déjà travaillé pour implanter des alternatives, elle décide de se joindre au projet.
  • À l’aide du réseau de contacts de Marie-Claude, des recherches sont effectuées pour trouver d’autres personnes en situation de handicap intéressées à s’impliquer.

Mai

  • Un groupe de travail, composé de personnes en situation de handicap situées aux quatre coins du Québec, est créé. Des rencontres par vidéoconférence sur internet sont organisées toutes les semaines pour faire avancer le projet. Les gens qui ont participé à cette phase du projet: Deborah Kennard, Mélanie Rochon, Marie-Claude Labrecque, Jonathan Marchand, Patric Leblanc, Marie-Claude Lépine, Daniel Pilote, Jacques Théberge, Dominic Morin, Gilles Martineau et Carole Saint-Laurent.

Juin

  • Début des travaux pour définir notre image de marque. Nous travaillons avec Martin Ducharme de l’agence de branding Nyévo.

Septembre

  • Pour avoir du financement pour le lobbying auprès du gouvernement, on nous conseille de faire affaire avec la Fédération des coopératives de services à domicile et de santé du Québec (FCSDSQ). C’est un organisme qui représente les coopératives de soutien à domicile. Après des discussions, la fédération n’est pas d’accord à ce qu’on ouvre notre propre coopérative. Ils veulent qu’on utilise leur propre réseau de coop et nous disent qu’on va avoir un « mot à dire » sur comment les services sont organisés. Nous rejetons cette offre, car, à l’avenir, personne d’autre ne doit prendre des décisions à notre place. Notre projet est par et pour les personnes en situation de handicap.

Décembre

Bannière 2016, l'étape des recherches

Février

  • Marie-Claude Lépine participe au Rendez-vous des jeunes entrepreneurs innovants organisé par le Conseil Québécois des Coopératives et Mutualités (CQCM). Elle y fait la rencontre de Gaston Bédard Président-directeur général de la CQCM qui lui confie que notre projet de coopérative répond à un besoin et qu’il est derrière nous.entrepreneurs innovants organisé par le Conseil Québécois des Coopératives et Mutualités (CQCM). Elle y fait la rencontre de Gaston Bédard Président-directeur général de la CQCM qui lui confie que notre projet de coopérative répond à un besoin et qu’il est derrière nous.

Marie-Claude reçoit une formation de trois jours sur la création d’entreprises à impact social. Elle en ressort avec une boîte à outils, des contacts et des connaissances supplémentaires qui seront utiles pour la création de la coopérative.

  • Marie-Claude reçoit une formation de trois jours sur la création d’entreprises à impact social. Elle en ressort avec une boîte à outils, des contacts et des connaissances supplémentaires qui seront utiles pour la création de la coopérative.

 

 

Mars

  • Le comité provisoire adopte le logo officiel qui deviendra l’image de marque de la coopérative. Ce logo a été longuement travaillé en collaboration avec l’équipe de la coopérative et du propriétaire de l’agence de branding Nyévo. Ce logo porte une signification particulière. L’inspiration initiale du logo était de trouver une opposition au symbole du triangle noir du système de marquage des prisonniers du régime nazi. Le triangle noir identifiait les personnes socialement inadaptées, dont les personnes en situation de handicap faisaient partie. Le triangle blanc se veut l’opposé de cette idée.
  • Le comité provisoire adopte le logo officiel qui deviendra l’image de marque de la coopérative. Ce logo a été longuement travaillé en collaboration avec l’équipe de la coopérative et du propriétaire de l’agence de branding Nyévo. Ce logo porte une signification particulière. L’inspiration initiale du logo était de trouver une opposition au symbole du triangle noir du système de marquage des prisonniers du régime nazi. Le triangle noir identifiait les personnes socialement inadaptées, dont les personnes en situation de handicap faisaient partie. Le triangle blanc se veut l’opposé de cette idée.
  • Marie-Claude Lépine assiste à une journée-conférence à Paris sur la Vie Autonome et les droits internationaux des personnes en situation de handicap. Elle y fait la rencontre de militants français et de représentants d’une coopérative dont Coop ASSIST s’inspire.
  • Fin des travaux sur une évaluation économique sommaire du projet Coop ASSIST qui compare les coûts directs des CHSLD et du programme APA. Les résultats sont très positifs et démontrent la viabilité financière de notre projet.

Mai

  • L’assemblée générale d’organisation est tenue et la Coop ASSIST – Coopérative québécoise pour la vie autonome est officiellement constituée, les administrateurs élus sont : Deborah Kennard, Jonathan Marchand, Marie-Claude Lépine, Gilles Martineau, France Rochon et Lucie Lacasse.

Deborah Kennard est dehors dans son fauteuil roulant récliner avec un beau sourire Jonathan Marchand, il est en fauteuil roulant électrique et utilise un appareil respiratoire
Gilles Martineau sourit à la caméra France Rochon sourit à la caméra Lucie Lacasse sourit à la caméra

Août

  • Lancement de la page Facebook de Coop ASSIST.
  • Lors des Élections provinciales, des démarches sont entamées pour avoir l’appui de tous les partis politiques. Des demandes d’appui sont remises aux quatre principaux partis.

Octobre

  • Les Québécois élisent un nouveau gouvernement. La Coalition Avenir Québec entre au pouvoir avec un esprit de grand changement et d’audace pour mettre en place de nouvelles façons faire.

Décembre

  • Finalisation d’un document présentant en détail le programme d’Assistance Personnelle Autodirigé québecois ainsi que le projet pilote tel que le propose Coop ASSIST. Ce document sera adressé au gouvernement.
  • Le conseil d’administration de la coopérative travaille sur différents dossiers afin d’accueillir d’éventuels membres.

 

 

2019

Janvier

  • Deuxième rencontre avec le gouvernement. Notre proposition de programme fait écho dans la fonction publique et on nous encourage à poursuivre nos démarches au politique afin de faire accepter notre projet pilote au Conseil des ministres.
  • Mise en ligne du site Internet de Coop ASSIST.

  • Rencontre avec Madame Picard, adjointe parlementaire de la Ministre de la Santé et des Services Sociaux, aussi responsable de l’OPHQ. Madame Picard s’engage à porter notre demande de projet pilote aux ministres responsables du dossier.

Février

  • Rencontre avec le député de Québec Solidaire Sol Zanetti, Porte-parole du deuxième groupe d’opposition en matière de santé et services sociaux. Monsieur Zanetti nous donne son appui et encourage les groupes qui militent pour l’amélioration du Chèque Emploi-Service de se rallier à Coop ASSIST pour que nous ayons plus de poids.
  • Rencontre avec Marguerite Blais, ministre responsable des Aînés et des Proches aidants. Mme Blais trouve notre projet intéressant et s’engage à nous faire rencontrer la ministre de la Santé et des Services sociaux, Danielle McCann.

 

 

Mars

Avril

  • L’infolettre de Coop ASSIST est lancée avec un premier mot du président.

Mai

  • Les rencontres d’informations débutent. Ces séances offertes par visioconférence permettent aux futurs membres de bien comprendre les valeurs de Coop ASSIST et les enjeux du programme d’Assistance Personnelle Autodirigé avant de décider s’ils veulent faire partie de la Coop. </ul

Juillet

  • À l’émission « Ça me regarde » diffusée sur les ondes de AMI-Télé, Marie-Claude Lépine explique qu’avec le programme d’Assistance Personnelle Autodirigé, les personnes en situation de handicap pour avoir le même choix, le même contrôle et la même liberté de réaliser leurs plans de vie que les autres citoyens.

Août

  • Rencontre avec le cabinet de la ministre de la Santé et des Services sociaux. La ministre Danielle McCann devait être présente avec la conseillère du ministre Lionel Carmant responsable de notre dossier. Toutes deux étaient absentes. Deux conseillers nous informent que le gouvernement ne rejette pas notre projet, car il est très bien, mais ne mettra pas en place le projet pilote, même si c’est facile à implanter. On nous explique que s’ils acceptaient, d’autres groupes de pression voudraient la même chose. Puisque notre programme implique plusieurs ministères, ils craignent l’échec. On nous invite plutôt à modifier notre programme pour qu’il s’insère dans le système du soutien à domicile actuel.
    Nous avons été formels, le respect de nos droits est un aspect fondamental, le plein contrôle de nos services est essentiel, le droit de vivre à domicile est non négociable et l’outil de l’Assistance Personnelle est une réponse à notre pleine participation sociale.

Septembre

  • Coop ASSIST reçoit un appui officiel des deux autres partis à l’opposition; Parti Québécois et le Parti Libéral du Québec.
  • Une stratégie médiatique pour que notre projet soit connu du public est en train de se mettre en place.
  • Marie-Claude Lépine participe à une table ronde sur l’emploi des personnes handicap à l’émission Les Francs-Tireurs diffusée sur les ondes de Télé-Québec. Notre vice-présidente relate l’importance de mettre en place un programme d’Assistance Personnelle pour que nous puissions avoir une vie active sur le marché du travail.